Un riche amalgame d’époques distinctes compose le fondement historique du Vieux-Montréal. Par opposition à la façon traditionnelle de voir la ville en lumière, c’est-à-dire par une collection d’édifices et de monuments éclairés individuellement, le leitmotiv de la mise en scène consiste à créer une vision nocturne d’ensemble évoquant ces expressions multiples.
La lumière devient l’instrument qui révèle les strates successives, témoins de l’évolution urbaine montréalaise. Le plan proposé prévoit la mise en lumière de la périphérie de la vieille ville, ses voies structurantes, ses places publiques, ses monuments et ses ensembles bâtis. Le parti pris de la représentation de trois siècles de tendances architecturales et d’usages a guidé la sélection des sujets à illuminer.
La mise en œuvre du Plan Lumière, selon un programme précis, a débuté en 1996 et s’étalera sur une période de sept ans. Les projets jugés prioritaires, comme la rue Saint-Paul, la place Jacques-Cartier, la rue de la Commune, la place d’Youville, la place Royale, la Cité administrative et la place d’Armes ont déjà été réalisées.