Ulric Couture

Année d'intronisation :

En 1638, Guillaume Couture a émigré de Rouen, en France, pour s'établir dans une seigneurie près de Lévis, au Québec. Près de trois siècles plus tard, la famille du jeune Ulric Couture est toujours établie près de la maison ancestrale, à Charny, et Ulric commence à prendre le train pour se rendre à l'école secondaire à Ottawa. Il a ensuite obtenu un diplôme de l'Institut agricole d'Oka, au Québec (Université de Montréal, BSA, 1948), puis a repris la route vers Ithaca, dans l'État de New York.

Ulric était déterminé à suivre les traces de l'architecte paysagiste qu'il admirait le plus : Louis Perron, le premier Québécois à étudier à Cornell. Bien qu'Ulric ne parle presque pas l'anglais, ses parents ont confiance en son talent et vendent la voiture familiale pour financer ses études (Landscape Architecture, 1948-51). 

Un an à peine après l'obtention de son diplôme, Ulric Couture entre au service des travaux publics et des parcs de la Ville de Montréal, où il restera jusqu'à sa retraite en 1984. C'est une période faste pour les architectes paysagistes de Montréal. Avec son ami intime André Chartrand et leur collègue André Lafontaine, diplômé de Cornell (Fellow, 1974), Couture forme "le noyau de la future équipe de conception du Service des parcs de Montréal", écrit l'historien Ron Williams, qui est "destiné à être pendant de nombreuses années le plus grand bureau d'architecture de paysage au Canada". Tous trois deviendront membres fondateurs de l'AAPQ. Leur travail au cours de trois décennies allait changer le visage de Montréal.

Dans les années 60, alors que la ville est en pleine préparation de l'Expo 67, Couture peut s'adonner à son enthousiasme pour les roses (Roseraie et jardin de sculptures de l'Expo). On lui confie l'aménagement paysager du Stade olympique de la XXIe Olympiade (1976), puis il travaille à la grande Exposition florale de 1980, vitrine de l'aménagement paysager moderne. 

De nature calme et affable, Couture était passionné par son travail, notamment par ses arbres. "Ulric Couture était un homme de terrain", dit Jacques Lafrenière, collègue de longue date et historien. "Il venait à la pépinière pour choisir ses arbres sur place". C'est lui qui a intégré l'érable Drummondii (panaché) dans les jardins de la ville. Sa signature est encore bien reconnaissable aujourd'hui, dans les vingt "Allées vertes" (Ruelle Verte) de la ville, construites dans les années 80, avec leurs érables panachés, et le beau Ginkgo biloba, dont il avait fait la promotion pendant une décennie. Et aujourd'hui, le boul. Gouin, la piste cyclable qu'il a contribué à créer le long de l'une des plus anciennes routes du Canada, se faufile toujours dans son cadre remarquable le long de la rivière des Prairies.

À la retraite, Ulric est resté actif, enseignant à l'Université de Montréal, servant de consultant pour sa ville d'adoption de Saint-Bruno, travaillant avec les comités d'embellissement et les concours des Maisons en fleurs. Sa passion restait son jardin, en particulier le magnifique rosier grimpant John Cabot, qui fleurit à profusion. Sur sa pierre tombale, on peut lire, simplement, "L'homme qui plantait des arbres".

NOTE :
La plupart de ces informations ont été glanées dans un article préparé pour le Club Iris (retraités du Jardin botanique de Montréal) pour le bulletin du club, "L'Iris" (CIEJBM). Les membres Yvette Petibois-Paillé et Normand Miron ont interviewé la fille d'Ulric Couture, Isabelle Couture, et ont également inclus des témoignages de Maurice Beauchamp, Pierre Bourque et Jacques Lafrenière.  

Pour le texte complet, cliquez ici.

SOURCES ET PHOTOS

Ron Williams. L'architecture de paysage au Canada. Presses de l'Université McGill-Queen's, 2014.  

PHOTOS

1 Piste cyclable du boulevard Gouin, à l'ouest de Montréal

2 Biosphère, 1968. Archives de la Ville de Montréal.VM94_264_Exc-0002

3 Rosiers avec la statue en bronze d'Ossip Zadkine, titres Le poète, ou Hommage à Paul Éluard.  Gilbert Ouellet, 1967. Archives de la Ville de Montréal. (P123_1P033)

4 Les Floralies internationales de Montréal : Ile Notre-Dame (40 hectares de jardins)

5 Ruelle Verte : la Ville s'est associée au Jardin botanique de Montréal pour créer 20 Ruelles Vertes, conçues par les LA du Service des parcs.

6 Le rosier John Cabot

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

AAPC | CSLA 12 crois. Forillon, Ottawa (ON) K2M 2W5