Otis Bishopric

Année d'intronisation :

En tant que jeune architecte paysagiste, Otis Bishopric pratique à Cincinnati, en Ohio, mais lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate en 1939, il revient au Canada pour s’enrôler dans la Royal Canadian Air Force. Avec son expertise de LA, il a servi comme un expert accompli de camouflage jusqu’à la fin de la guerre.

En 1945, comme de nombreux militaires de retour au pays, il a continué de servir son pays dans la fonction publique et s’est joint au ministère des Travaux publics du Canada. Pendant de nombreuses années, il a été le seul architecte paysagiste à travailler pour le gouvernement.  (Ned Wood (lien TO COME) faisait partie de la Commission du district fédéral, maintenant la CCN.) Comme sa profession était pratiquement inconnue, il a créé son propre poste de chef de l’architecture du paysage. Clive Justice, qui est devenu son adjoint à l’été de 1950, se souvient qu’il « l’a fait discrètement et sans réserve… parce que c’était sa façon de faire. »

Dans les années d’après-guerre, le gouvernement fédéral a lancé un vaste programme de construction d’hôpitaux pour anciens combattants (comme Sunnybrook), de bureaux de douane, de bureaux de poste et d’immeubles classiques (comme le 22, promenade Sussex). Bien que peu comprennent le rôle de LA, Bishopric a gagné un grand respect des architectes et des ingénieurs.  « Bien des fois, écrit Justice Canada, l’évêché a discrètement sauvé la face du Ministère en corrigeant et en tirant parti de certaines des erreurs les plus ineptes et les plus monumentales qu’il était possible d’imaginer en ce qui concerne l’implantation et le développement des sites. »

Selon le ministère de la Justice, les travaux marquants de l’évêché ont permis d’approfondir notre appréciation du paysage canadien. Pour l’Exposition universelle de Bruxelles en 1958, par exemple, il a créé un pavillon canadien qui était une interprétation subtile, calme et magnifique des textures, des formes et des couleurs de la toundra.

L’Évêché déménage à la Direction des parcs (rebaptisée Parcs Canada) pour élaborer de nouvelles politiques avant-gardistes et créer une foule de nouveaux parcs nationaux. Des équipes de plus en plus professionnelles de biologistes, de géographes, de géologues, de forestiers et de LA ont planifié rigoureusement de nouveaux parcs et des parcs existants.

La nouvelle Politique des parcs, qui insistait sur le fait que les parcs devaient demeurer intacts pour les générations futures, entra en vigueur en 1964 au moment où l’évêché prit sa retraite, mais il demeura une force critique alors que pratiquement toutes les entreprises de Montréal se préparaient à l’Expo 67. L’évêché travaille en consortium avec Donald W. Graham (lien) et Associates et Georges Daudelin pour aménager le secteur sud-ouest de l’île Notre-Dame, le principal espace vert de Man and His World, créant un vaste réseau de lacs et d’étangs, de clairières boisées et de collines.  Il a été élu membre à vie de l’AAPC en 1969.

REMARQUE : Le crédit et la pièce d’identité avec photo seront indiqués à la fin.  
Notez que nous n’avons ni photo ni dessin.

1. Vue aérienne de l’île Notre-Dame (au premier plan), Expo 67, juillet 1967. Photo d’Andrew Hoffman. (avec la permission de Ron Williams) Photo à venir dans un courriel distinct

Sources:
 “An Appreciation of Otis Bishopric, Landscape Architect, Gentleman and Gentle Man,” by Clive L. Justice. University of Guelph Archives and Special Collections - CSLA Membership List
Landscape Architecture in Canada, by Ron Williams. McGill-Queen’s University Press, 2014. 

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