La conception de la pointe Kìwekì avait pour principal objectif de renforcer les liens. Appelé autrefois « pointe Nepean », le parc a été rebaptisé « Kìwekì », un mot algonquin signifiant « retour à la terre natale ». Adjacent au Musée des beaux-arts du Canada, le parc propose aux citoyens de renouer avec le patrimoine naturel et culturel de la région de la capitale, façonné par la rivière des Outaouais. L’aménagement comprend le nouveau pont piétonnier Pìdàban qui relie la pointe Kìwekì au parc Major et au cœur de la ville, une promenade accessible proposant des vues spectaculaires sur la rivière, des éléments d’interprétation, ainsi que de nouveaux éléments sculpturaux et architecturaux, notamment la pointe Whispering, un lieu de rassemblement qui propose des vues panoramiques sur deux niveaux. La conception a intégré des éléments résilients dans tous les aspects de l’aménagement pour en assurer la pérennité, notamment un « saut-de-loup » novateur, des zones de prairie, des plantations indigènes et biodiversifiées ainsi que des arbres dans les cellules Silva pour assurer une gestion intégrale des eaux pluviales. Les éléments de conception et l’éclairage adaptés contribuent à créer un paysage sobre, mais puissant, qui engendrent un profond un sentiment d’appartenance.